Maison Alix - pôle photographique

Maison Alix - pôle photographique

Maison Alix - pôle photographique de Bagnères-de-Bigorre

Un nouveau souffle pour le fonds Alix

Télécharger la brochure de présentation du projet "Maison Alix"
 

Avec le lancement des travaux de l’ancien tribunal et l’arrivée d’une cheffe de projet, la municipalité a impulsé en 2024 une nouvelle dynamique à la conservation et à la valorisation de son  fonds photographique Alix.

Fermé en 2009 et racheté par la municipalité en 2022, l’ancien Palais de Justice va accueillir les trésors du fonds Alix, sous la forme d'une nouvelle structure : la Maison Alix - pôle photographique de Bagnères-de-Bigorre.

Le bâtiment sera entièrement réhabilité dans l’esprit patrimonial d’origine, et le réaménagement intérieur va permettre l’installation des réserves de conservation du fonds, la création de bureaux, d’un laboratoire de travail ou encore d’une zone d’exposition.

Car le projet ne se résume pas à un simple déménagement. L’ambition est plus large. «C’est un projet scientifique et culturel global», précise Camille Viala Rouy, recrutée en mai 2024 pour le construire et le piloter. A 30 ans, cette archiviste et historienne de la photographie formée à Toulouse connaissait déjà le Fonds Alix. «Je savais ce fonds exceptionnel mais je n’avais pas conscience de son retentissement chez les habitants. J’ai pu très rapidement constater à quel point l’histoire d’Alix est ancrée sur le territoire et dans la mémoire collective. Ici, ce fonds photographique parle à tous. Cela m’a beaucoup touchée.»

120 ans de photographie

Il faut dire qu’au delà de la quantité d’images réunies, l’histoire du Fonds Alix est unique. Produit par plusieurs générations de photographes, pendant près de 120 ans sans discontinuer, il est la mémoire visuelle de Bagnères-de-Bigorre, de la Haute-Bigorre et des Pyrénées.

Aujourd’hui, le double défi consiste à protéger et faire vivre ce fonds. Dans un premier temps, l’heure est au chantier des collections en vue du déménagement : un vaste travail d’identification des nitrates (les supports inflammables), d’analyse des boîtes et des supports (verre, papier, métal, film), des procédés (chimiques), de traitement préventif éventuel, de planification des étapes du transport (en respectant les normes de conservation), et d’archivage notamment pour le rendre facilement accessible au public. Ensuite, il faudra concevoir et mettre en œuvre le projet scientifique (la conservation dans le nouveau lieu) et culturel (la valorisation).

Près d'un million de photographies

Riche de près d'un million d'archives photographiques, le fonds a été collecté, mis en sécurité, et 68 000 images ont été numérisées. Il est désormais nécessaire d'envisager un chantier annuel de conservation préventive (dépoussiérer, restaurer, reconditionner dans des boîtes spécifiques de conservation) et définir des orientations scientifiques et culturelles précises pour les années à venir, c’est à dire les priorités de traitement, les campagnes annuelles de numérisation et les actions de valorisation.

 

 

 

 

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